Archives de Catégorie: Sports aquatiques

Vendée Globe : Coulisses d’un jour de départ

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Pendant une semaine, retrouvez, chaque jour un article sur le Vendée Globe. Découvrez les coulisses de ce grand événement à travers des histoires, des acteurs et des hommes de l’ombre. Aujourd’hui vivez le départ de la course vue sous un autre angle.

Il est à peine 7 heures du matin quand les premiers mots sortent du micro dans le village du Vendée Globe. Aujourd’hui est un jour spécial, c’est le jour du départ. Les vingt-neuf navigateurs inscrits dans cette 8ème édition se préparent à prendre le large pour trois mois en mer. Sur les pontons tout le monde s’agite. En plus des bateaux de course, c’est tout le port de plaisance qui se prépare. Vedettes de passagers, zodiaques de sécurité, embarcations des teams, bateaux de commerce et plaisanciers attendent leur tour pour quitter le port et rejoindre la ligne de départ. Sur le ponton des Imoca l’ambiance est spéciale. Lire la suite

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Vendée Globe : Skippers 2020

-Par Méryll Boulangeat-

Le Vendée Globe est une machine à rêves. Pour la plupart des gens, partir en solitaire autour du monde est une utopie, un rêve fou enfoui qui a peu de chance de se réaliser un jour. Mais parmi le public présent dimanche aux Sables d’Olonne, une poignée de spectateurs porteront un regard différent sur l’évènement : des navigateurs, passionnés et entraînés qui lorgnent déjà sur la prochaine édition. Manque de budget, de temps, d’expérience. Autant de raisons qui font qu’ils n’ont pas pu s’aligner cette année. Alors ils sont là, dans l’ombre, à s’imaginer sur ce ponton dans quatre ans. C’est aussi et surtout pour eux l’occasion d’observer, de prendre des informations pour mener à bien leur projet. Mais avant d’en arriver là, la route est longue. Alors que le départ du Vendée Globe 2016 n’a pas encore été donné, rencontre avec quatre skippers qui sont déjà tournés vers 2020.

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Vendée Globe : La Louise, refuge planqué

Pendant une semaine, retrouvez, chaque jour un article sur le Vendée Globe. Découvrez les coulisses de ce grand événement à travers des histoires, des acteurs, des lieux et des hommes de l’ombre. Aujourd’hui, visite d’une goélette privée où les skippers et les acteurs du Vendée Globe aiment se retrouver.

Tout au bout du village éphémère du Vendée Globe, il y a un lieu hors du temps. Loin des files d’attentes interminables, La Louise fait face au ponton où sont amarrés les bateaux de course. Dans le milieu de la course au large presque tout le monde connaît ce voilier couleur « danette caramel » et son capitaine, Thierry Dubois. Ancien coureur au large, le skipper a participé à trois tours du monde en solitaire dont deux Vendée Globe (éditions 1996 et 2000). Vingt ans plus tard, il est toujours présent sur les pontons des Sables d’Olonne à bord de la goélette de 19 mètres en bois qu’il a entièrement construite. Plus qu’un bateau, La Louise représente beaucoup pour Dubois qui y vit à l’année.

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Vendée Globe : Bienvenue dans mon port !

Pendant une semaine, retrouvez, chaque jour un article sur le Vendée Globe. Découvrez les coulisses de ce grand événement à travers des histoires, des acteurs et des hommes de l’ombre. Rencontre aujourd’hui avec l’équipe du port de plaisance qui accueille la compétition.

Patrick Brégeon, agent du port des Sables d’Olonne.

Naviguer entre les quais du port de plaisance d’Olona aux Sables d’Olonne avec Patrick Brégeon c’est comme visiter son jardin. Il en connaît toutes les allées et la plupart des bateaux n’ont pas de secrets pour lui. Pêcheurs, passeurs, plaisanciers ou bateau de commerce, il échange un petit mot, une petite blague avec chacun d’entre eux.

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Vendée Globe : Une solitaire en équipe

Pendant une semaine, retrouvez, chaque jour un article sur le Vendée Globe. Découvrez les coulisses de ce grand événement à travers des histoires, des acteurs et des hommes de l’ombre. Rencontre, aujourd’hui, avec les préparateurs de bateaux.

J-4 avant le départ. Les vas-et-viens se multiplient sur les bateaux de course. Ici et là, les équipes s’affairent à peaufiner les derniers réglages. L’ultime ligne droite avant le verdict : quels bateaux franchiront la ligne d’arrivée ? L’histoire et les statistiques racontent qu’en moyenne un bateau sur deux n’arrivera pas au bout suite à des pannes, des casses et des accidents de parcours.

Pour pallier à ces imprévus, les skippers ne sont pas seuls.

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Le ponton d’en face

Pendant une semaine, retrouvez, chaque jour un article sur le Vendée Globe. Découvrez les coulisses de ce grand événement à travers des histoires, des acteurs et des hommes de l’ombre.

Le ponton des bateaux de course vue depuis la terrasse d’Étoile, le catamaran de Bob Escoffier qui propose des prestations réceptives pour les sponsors et les entreprises.

Comme tous les quatre ans, la station balnéaire des Sables d’Olonne a reveti sa tenue de terre d’accueil du Vendée Globe. Le village installé pour l’occasion est en ébullition. Des milliers de pieds foulent, chaque jour, les quais du port de plaisance. Poussés par l’espoir de croiser l’un des navigateurs qui participera à cette nouvelle édition, la curiosité de voir les bateaux de courses ou l’envie de comprendre ces aventuriers des temps modernes, tous veulent être au plus prés des bateaux et de leurs occupants.

Sur le ponton d’en face, loin de l’ébullition du quai principal, Bob Escoffier fait la sieste, au calme, à bord d’Étoile, son catamaran à moteur de 20 mètres de long pour 8,50 mètres de large.

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Rois de l’évasion

Le Français Jacques Tuset et le nageur Irlandais Ned Denison, simulent des évasions de prison à la nage dans le monde entier                                                                                                                                                                                                   CP/MB

CP/MB

Le thermomètre affiche une eau à 16,4°C. Jacques Tuset, vêtu d’un simple maillot de bain, esquisse un sourire : « ça va, ce n’est pas très froid ». Alors que sur la plage du Cap d’Agde, les courageux baigneurs se font rares, Jacques, 52 ans, et son ami venu d’Ireland, Ned Denison, 56 ans, s’apprêtent à se jeter à l’eau. Tous deux, se sont lancés un défi plutôt fou : quitter, à la nage, toutes les prisons se trouvant sur une île, pour rejoindre le continent le plus proche. Lire la suite

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« Ça griffe, ça pince, ça mord, ça pousse »

Léa Bachelier, membre de l’équipe de France de water-polo, licenciée à Nancy CP/LPWP

Léa Bachelier a 21 ans. Un âge où elle n’est pas encore obligée de choisir entre son sport et sa vie professionnelle. Pourtant, une fois son master de sociologie en poche, il faudra qu’elle se pose cette ultime question : « Est-ce que je peux continuer le water-polo ? ». Une question que toutes les Françaises qui pratiquent ce sport finissent par se poser un jour. Le jour où elles ont terminé leurs études et qu’elle doivent gagner leur vie. Lire la suite

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Rêves de marins : "Le sommeil, un défi supplémentaire"

Bertrand Delesne et son voilier, le TeamWork40  CP/ChristopheBresci

Bertrand Delesne et son voilier, le TeamWork40
CP/ChristopheBresci

Bertrand Delesne participe à la Route du Rhum pour la première fois CP/Christophe-Bresci

Bertrand Delesne participe à la Route du Rhum pour la première fois
CP/Christophe-Bresci

Telles de petites gouttes d’eau au milieu de l’immensité de l’océan atlantique, 91 marins lancés dans la route du Rhum, défieront vents et marées pour atteindre les côtes guadeloupéennes le plus rapidement possible. Jours et nuits, ils passeront leur temps à anticiper, calculer, évaluer les conditions pour être les plus performants possible. Outre les côtés purement techniques, les marins devront prendre soin de leurs corps. « Une transatlantique en solitaire sur ce type de voiliers est synonyme de dépense physique importante, explique Bertrand Delesne, engagé dans la catégorie des Class40 pour sa première route du Rhum. Il faut savoir gérer la récupération pour tenir jusqu’au bout ». Le sommeil, un défi supplémentaire pour les marins : «  C’est un paramètre propre à notre sport, développe le skipper de 37 ans. C’est un domaine qui est sans cesse perfectible. Les premiers jours sont les plus difficiles.  Je sais que je ne vais pas pouvoir dormir pendant deux ou trois jours car c’est intense. Nous traversons des zones dangereuses avec de multiples changements de bords et de nombreux bateaux aux alentours avec des risques de collisions. C’est une période difficile, il faut le temps de s’acclimater. Je me fais mal pour rester éveillé. Les yeux picotent, je ne me sens pas bien, j’ai froid. Et puis au bout de trois, quatre jours, je suis enfin en mode navigation et je prends un nouveau rythme. » Un rythme sommaire : 5 heures de sommeil par 24 heures. Pas question cependant de parler de jours et de nuits. En mer, les journées sont sans fin, le sommeil fractionné. «  En général je dors demi-heures par demi-heures. Jamais plus, parfois moins. Si les conditions sont risquées ou que je traverse des passages clés, je fais des micro-siestes de 5 minutes. »

L'intérieur du bateau la veille du départ de la route du rhum

L’intérieur du bateau la veille du départ de la route du rhum

L'intérieur du bateau la veille du départ de la route du rhum

L’intérieur du bateau la veille du départ de la route du rhum

 

Apprendre à dormir

Depuis quelques années, le recordman de la meilleure distance parcourue en Mini 6.50 sur 24 heures (304,9 milles, soit 555 km), se penche sur cette facette de la compétition qui lui a causé du tort au début de sa carrière. « Ma gestion était mauvaise. Je n’étais pas structuré, je perdais beaucoup d’énergie, avoue Bertrand Delesne. Mon sommeil n’était pas réparateur et la fatigue s’accumulait au fil des traversées. Je suis un gros dormeur à terre et j’ai eu besoin de m’habituer à ce paramètre. » Mais avant de « s’habituer », le skippeur aux trois transatlantiques en solitaire a eu besoin de comprendre. Comprendre le sommeil, son sommeil. Pour cela, il a rencontré des experts en la matière, est allé dans un centre spécialisé à Paris, a rencontré des nutritionnistes en quête de ce sommeil court et réparateur qui fait la richesse des navigateurs. Ses nuits et ses cycles ont été analysés, décortiqués. Sur le bateau, le travail continue : il note tout dans un petit agenda à la fois pour se souvenir mais aussi pour garder des repères. « En début de journée, je me fais une feuille de route avec les grandes étapes du jour. Je décompose les heures, les caps à suivre, les éléments techniques à réaliser mais aussi les temps de récupération. Cela me permet de ne pas perdre la notion du temps. Sinon, il m’arrive de ne plus savoir quand j’ai dormi. » Ces années de questionnement ont permis au skipper Breton d’atteindre le sommeil paradoxal, celui où les rêves prennent le relais, en moins de cinq minutes alors qu’il faut minimum une heure en temps normal. Et quand on lui demande sa technique pour réaliser de telles prouesses avec son rythme biologique, il évoque « l’habitude », « le travail sur soi » et « l’écoute du corps ».

Bertrand Delesne et son voilier, le TeamWork40  CP/ChristopheBresci

Bertrand Delesne et son voilier, le TeamWork40
CP/ChristopheBresci

 

Rêver éveillé

Les rêves quand à eux, sont une véritable source d’énergie pour les solitaires. « Il m’arrive de rêver de bateaux et de mer mais en général, j’arrive à m’évader et à penser à plein d’autres choses. Parfois je vois ma famille, mes amis. Je fais très peu de cauchemars, ce sont en général des rêves positifs. Ça fait toujours du bien. Il m’arrive aussi de me réveiller, de m’occuper de mon bateau machinalement tout en continuant mon rêve pendant quelques minutes. C’est assez surprenant comme sensation. Il m’arrive aussi de me réveiller et de mettre quelques minutes avant de savoir où je suis. Mon cerveau a un petit temps de réaction avant de se connecter avec le moment présent. » Dans son bateau, le matériel est sommaire. Pour dormir, Bertrand Delesne a opté pour un pouf fourré de microbilles. « Un lit prend trop de place. Avec le pouf, je peux me caler où je veux, surtout si le bateau gîte (penche, ndlr) ou saute pendant que je dors. Avec le temps, le corps s’habitue aux mouvements du bateau. Tout en dormant, l’inconscient écoute ce qui se passe à bord. Si il y a un changement de trajectoire brusque ou si le bateau ralenti, je suis automatiquement réveillé. »

Concourant dans la catégorie des Class40, Bertrand Delesne est en lice pour la victoire. Avec son monocoque, il devrait mettre entre 17 et 19 jours, si tout se passe bien, pour arriver sur les côtes antillaises avec sûrement cette irrésistible envie, celle d’une petite sieste sous les cocotiers.

Bertrand Delesne et son voilier, le TeamWork40  CP/ChristopheBresci

Bertrand Delesne et son voilier, le TeamWork40
CP/ChristopheBresci

Méryll Boulangeat @Meryll_B

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Margaux Chrétien (Natation Synchronisée) : Dans mon sac de sport #4

Vous allez découvrir au fil du temps une série de photographies qui mettent en lumière les espoirs français de Rio sous un angle…différent ! Les sportifs se mettent à nu en nous dévoilant l’intérieur de leur sac de sport. Objet banal en soi, son contenu peut révéler bien des surprises sur son ou sa propriétaire, en fonction de sa discipline et de sa personnalité. Dans la construction de sa performance, l’athlète a un rituel de préparation qui lui est propre. Les objets, font partie intégrante de ce rituel. Des petits trésors, des petites histoires qui, pour la première fois, sont partagés.

A 21 ans, Margaux Chrétien forme, avec Laura Augé, l’unique duo qui représentera la France lors de la dernière étape de Coupe du monde de natation synchronisée, samedi, à Québec (Canada). L’occasion rêvée pour découvrir les coulisses de la préparation de ces athlètes aussi aquatiques que gracieux. Le côté esthétique de la discipline joue un rôle important dans la décision des juges. Les sacs de sport des sportifs sont donc remplis de petits trésors féminins que Margaux a bien voulu partager…

 

Dans le sac de sport de Margaux Chrétien : bonnets de bain, lunettes de piscine, pince-nez, maillot à paillettes, barrettes, gélatine alimentaire, mascara waterproof, rouge à lèvres waterproof, ombres à paupières waterproof, coiffe.                                              Crédit Photo/Emmelieke Odul

Dans le sac de sport de Margaux Chrétien : Bonnets de bain, lunettes de piscine, pince-nez, maillot à paillettes, barrettes, gélatine alimentaire, mascara waterproof, rouge à lèvres waterproof, ombres à paupières waterproof, coiffe.                                        Crédit Photo/Emmelieke Odul

 

« Le bonnet de bain et les lunettes de piscine sont des accessoires de confort pour les entraînements, interdits en compétition. Un moyen de privilégier le côté artistique de la discipline. Pour les lunettes, certaines filles peuvent obtenir la dérogation d’un médecin si elles ont des problèmes de vue. Tenir les quatre minutes du ballet les yeux ouverts n’est pas compliqué, nous n’y pensons même pas. Pendant les entraînements, alors que nous devons enchaîner et répéter les exercices, c’est plus douloureux, ça pique.

Par contre, le pince-nez est indispensable, il est difficile de s’en passer. Si nous l’oublions, l’eau rentre dans les narines quand nous avons la tête en bas, nous pouvons nous noyer. Pendant la représentation il arrive qu’on le perdre en nous donnant des coups. Nous sommes prévoyantes et nous en avons toujours un deuxième, voir un troisième dans la bretelle de notre maillot de bain.

Le maillot à paillette, c’est notre costume. La dame qui les fabrique est Française, elle fait aussi des justaucorps pour les gymnastes. Nous en avons un par thème. Pour le maquillage, chaque maillot a sa panoplie adaptée. Tout est waterproof, même le démaquillant.

La coiffe aussi est assortie au maillot. La confection du chignon est une étape à part entière de la préparation. En plus des pinces, nous étalons sur les cheveux une pâte à base d’eau bouillante et de gélatine alimentaire. Cela permet de fixer les cheveux pour que les mèches rebelles ne viennent pas troubler notre ballet. L’odeur n’est pas très agréable, la préparation est gluante et à tendance à coller. Mais nous finissons par nous y habituer.

Je mets une heure pour me maquiller et me coiffer. Cette étape fait monter le stress, c’est le moment où je sens que la compétition est proche. J’ai la boule au ventre.Le ballet peut débuter. »

Propos recueillis par Méryll Boulangeat @Meryll_B

Photos : Emmelieke Odul

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